19 février 2009

Geocaching IV

La dernière cache est assez proche de la deuxième.
Nous retraversons Baugé et nous arrivons rapidement dans un petit bois.


Nous laissons la voiture et suivons Simone en mode piéton.
Je vous avais déjà dit que j’adorais la mousse ?

Non ?

Maintenant c’est fait :)

Nous redescendons la petite route, guidés par Simone.

Et prenons un sentier boueux.

D’après le GPS, nous y sommes mais j’ai comme un doute.
Surtout que le nom de la cache est le menhir de la pierre au coq et que je ne vois aucune pierre à l’horizon.

De plus, impossible de s’enfoncer dans les taillis à cause des ronces.

Je doute de plus en plus des indications.
On tente de continuer et nous arrivons à une sapinière.

Namoureux va jeter un œil mais mon intuition me dit que nous ne sommes pas au bon endroit.

Ouh, ouuuh, où es-tu menhir ?

Sur notre droite un amas de pierres.

Serait-ce lui ?

On fouille, on fouille mais toujours rien.

L’indice nous parle des racines d’un arbre dans un fossé mais aucun fossé autour de nous.
Au fait, je vous avais dit que...

Millefeuille ou livre des bois ?

Bon, alors tu nous dis où elle est cette cache ?

La nature m’offre tout de même un joli trésor à la couleur bleue cuivrée.

Bon, allez, hop ! Demi-tour ! Nous revenons vers la voiture.

J’ai comme l’impression que nous sommes plus près ici, d’ailleurs le chemin est bordé de fossés.

Je tiens à persévérer, nous réencodons les coordonnées...
Bingo !

Le menhir, et sa bonne grosse tête, semble nous attendre.

"Epoque Néolithique
C’est une pierre verticale, la seule recensée en Maine et Loire.
Elle est formée d’une seul bloc de grès de 2,60m de haut et percée à son sommet d’un trou foré verticalement d’environ 4cm de diamètre pour 1m de profondeur.
On dit que nos ancêtres les gaulois y sacrifiaient le coq et que le trou servait à en faire couler le sang.
On dit aussi que cette pierre fait un tour sur elle-même lorsqu’elle entend le coq chanter."

"Un polissoir se trouve près du menhir.
Enfouie sous terre, on en voit que la surface.
Deux parties distinctes le composent : une partie lisse pour polir les pierres et une partie incurvée striée de profondes rainures pour rendre les pierres plus tranchantes.
Pour cela, les hommes préhistoriques utilisaient un mélange à base d’eau et de sable permettant une meilleure abrasion de la pierre à polir."

Et derrière le polissoir, un fossé, des arbres et leurs racines...

Youpi, c’est trouvé !

Les petits trésors :

Je craque pour la mini pince à linge et sa coccinelle.

Nous laissons un monstre de mousse... à propos de mousse, je vous avais déjà dit que.. :p

Nous repartons sans déranger les hôtes de ces bois.

Encore un chouette lieu de balade que nous n’aurions jamais connu sans cette expédition.
Vivement les prochaines découvertes !

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2 commentaires:

Thierry COQUELET a dit…

Que de bols d'air en quelques jours !
Certaines photos sont des histoires à elles toutes seules (ah, le livre des bois !). Grâce à elles, et à ton don d'observation, c'est toute une part d'enfance qui rejaillit.

Anonyme a dit…

oulala j'ai vu les premières photos, j'ai trouvé ça glauquissime... ca fait un peu murder balade ton truc... heureusement que tu es accompagnée de ton valeureux chevalier, sinon je ne te laisserais jamais aller dans des coins pareils!