Promenons-nous dans les bois

Y’a des jours où j’ai bien envie de prendre le train pour faire ravaler son hypocrisie à certaines personnes, histoire aussi qu’on arrête de salir la mémoire de mon grand-père…mais je suis bien éduquée alors pour me calmer je vais faire un tour.
Nous avons jeté notre dévolu sur une partie de forêt derrière le joli village de Chênehutte.
Le soleil est de la partie, il fait frais, bref un temps parfait pour marcher et s’aérer la tête.

J’ai bien aimé cette forêt, au contraire de la fameuse forêt de Soignes que de nombreux bruxellois connaissent, celle-ci possède beaucoup d’essences différentes : noisetiers, chênes, châtaigniers, bouleaux, charmes, hêtres,…

et on y retrouve pas mal de plantes de sous-bois.
Comme du trèfle noir...

Des ronces encore chargées de fruits.

Nous y avons même découvert un vrai tapis de menthe et de la ciboulette sauvage.
Par contre aucune idée du nom de cet arbre qui donne ces jolis fruits.

Et il y avait aussi pas mal de fleurs.

Et qui dit flore variée dit nombreux insectes comme ce joli grillon (enfin je pense).

Ou cette superbe Misumena vatia de la famille des araignées-crabe.

La couleur de l'espèce peut varier entre le jaune et le blanc, voire vert pâle, suivant la fleur sur laquelle elle chasse.
Le changement de couleur est rendu possible par la sécrétion d'un pigment liquide jaune dans les couches de cellules extérieures du corps. Lorsque l'araignée est sur un fond blanc, ce pigment est transporté dans les couches profondes laissant apparaître les glandes de guanine blanche.

Le changement de couleur est lié à la perception visuelle de l'araignée : privée de la vue, l'araignée est inapte au changement de couleur.
Après une heure de marche, nous arrivons au bout du chemin pour découvrir un immense champ.

Nous avons cherché longuement la suite du chemin mais en vain.

Tiens, encore un copain :)

Finalement nous sommes revenus sur nos pas, mais cela nous a permis de découvrir quelques petites choses qui nous avaient échappées...comme ces ossements.

Ou ces drôles de boules sur les branches d’un chêne.

Et puis on a aussi un autre angle de vue sur la forêt.

J’ai adoré ces chevelus qui sont en fait les fleurs du chèvrefeuille en fin de maturation.

Sur le chemin du retour nous avons la chance d’arriver à temps pour le décollage quasi journalier d’une montgolfière au départ de l’île de Gennes.

C’est amusant de la voir au sol, j’ai plutôt l’habitude de la voir passer au dessus de la maison.

Encore un peu d’air chaud et ce sera parfait !

Allez hop, tout le monde à bord !

Une fois gonflée et chauffée, elle décolle assez vite.

Bon voyage !

Arrivés à la maison, nous sommes accueillis par les nouveaux jeunes voisins :
Dame Caramel

Et Sieur Aïkiko.

Caramel a déjà eu sa petite aventure malgré son jeune âge (5-6mois) : elle a disparu pendant 4 jours avant d’être retrouvée dans les champs.

Aïkiko, lui, a tenté de prendre ses aises, une ou deux fois chez nous mais Gabbel l’a remis à sa place assez vite (elle vous racontera l’histoire à l’occasion).

En attendant, ayant quasiment le même âge, ils s’entendent comme larrons en foire et je ne me lasse pas de les voir se battre "pour du rire" devant la maison.

Cette pause m’a fait du bien mais je sais que la pilule de la bassesse sera encore difficile à digérer pendant quelques jours…

.