30 août 2009

Girouettes et heureux hasard

Bon, c’est vrai que j’ai apporté du vin au moulin de ma réputation d’ivrogne en éditant cette photo...

mais en fait ce n’est pas du tout ce que vous croyez !
Et pi comme d’hab : ce n’est pas de ma faute !
Que je vous explique.
Tout a débuté un beau matin...


Nous prenons la route vers Saumur...

Pour arriver dans un charmant village : Le Coudray-Macouard.
Cela faisait déjà un p’tit temps que j’avais envie de visiter
l’atelier de la girouetterie et comme cela tentait également Maman nous y voici !
L’entrée est coquette.


Tout comme le jardin...

Où pousse un arbre à girouettes !

Elles sont superbes !

C’est un vrai travail d’orfèvre que nous avons devant nous !

Remarquez les détails : la petite cuillère qui dépasse de la tasse de thé de la jeune fille.

- Clique dessus, tu verras mieux :) -

Ou, ici, le jeu de dentelles de la jupe de l’écuyère.

Un p’tit coup d’œil dans l’atelier même.

Quelques gros classeurs emplis de photos de girouettes nous prouve que l’arbre n’est qu'un petit exemple de toutes les réalisations. D’ailleurs, on peut même venir avec un dessin pour en faire une girouette personnalisée.

L'artisan créé également des enseignes.

L'annonce "village de charme" nous pousse à faire un petit tour dans les rues et effectivement nous ne sommes pas déçus !

Admirez ce ciel !

Dans le village, il y a, bien entendu, de nombreuses girouettes.

En plus de la girouetterie, il y a également une magnanerie.

De jolis jardins...

Des fleurs inconnues...

Ou plus connues comme ces orchidées (enfin, je crois).*

Ou la bignone qui semble se plaire sous nos climats.

Et quelques sites troglodytiques.

Soudain mon regard est attiré par un manège que je connais bien : la danse du moro sphinx.

J’avais eu l’occasion de photographier ce papillon en Bretagne et il passe parfois dans la jardin butiner la lavande ou les pétunias bleus.

Ici, il semble particulièrement apprécier ces petites fleurs roses.

J’en profite pour le prendre dans mon filet numérique.

Pas évident de faire une photo bien nette car il bouge tout le temps un peu comme le colibri, d’où son surnom de sphinx colibri.

Mais ce n’est pas tout ça, Maman a émis le souhait d’aller faire une dégustation de vin d’Anjou (vous voyez, ce n’est pas moi !!), nous reprenons donc la route.
Cool Raoul...

Nous empruntons la rive gauche de la Loire, passé Saumur, afin de lui montrer les jolies maisons troglodytiques et quelques autres producteurs de vins.

Nous passons devant Montsoreau (une de nos prochaines visites, très certainement).

Et nous arrivons à Candes-Saint-Martin dont je vous avais déjà longuement parlé.
Ce n’est pas notre destination finale mais il semble que nous soyons sur la bonne voie ;p

Le village offre un nouveau visage avec ses fleurs...

Et ses vignes chargées de raisins.

Nous ferons un petit détour par la cathédrale pour revoir le fameux vitrail de Saint-Martin si foncé.

En revenant à la voiture, je remarque un étrange attroupement.

Ce sont des sculptures de Guy Lorgeret.

Mariages à Candes Saint Martin.
A l’image des photos de mariage du siècle dernier
Où poser était de mise,
La sculpture de Guy Lorgeret
Répond à cet instant solennel
Qui rivalise entre élégance et apparence.
Souvent controversé ou adulé,
Ce symbole de l’union amoureuse
Est aussi le lieu de tractations.
Terrain de stratégie et de réconciliation
Provoquant par la même la fusion de deux communautés
Il assemble tous les espoirs
Dans une vieille idée de l’engagement.
Comme si un couple dans son union
Pouvait redéfinir les stratégies de deux parties
Provoquant des métissages improbables
Ou des alliances de raison.
Après,
Être ou ne pas être sur la photo...

Étrange atmosphère...

Mais ce n’est pas tout ça, il fait soif !
Nous voilà enfin dans l’appellation contrôlée de
Saint Nicolas de Bourgeuil !

Nous jetons notre dévolu sur une belle bâtisse : Le Clos du Vigneau.
Je ne vais pas entrer dans les détails mais les hasards de la vie feront encore une fois particulièrement bien les choses.
Tant pour la dégustation...

Que pour l’accueil chaleureux de nos hôtes.
Nous avons découvert des gens adorables, épicuriens dans l’âme et qui ont vécu bien des choses, parfois douloureuses.
Même le chien, Voltaire, était adorable et nous a proposé de jouer avec sa chaussette. :)

En partant, nous aurons encore une longue conversation à l’ombre du séquoia planté à l’occasion de l’exposition universelle de 1878.

Nous partons le cœur heureux d’une pareille rencontre et avec la promesse de se revoir.
Après le boire, c’est le manger qui nous fait reprendre la route !
Nous terminerons la soirée par une halte dans un restaurant au Thoureil, au bord de la Loire.

Le soleil se couche...

Et comme d’habitude, les lumières attirent nombre d’insectes.

Le lampadaire de la rue en est couvert.

On se dit que la commune devrait le nettoyer de temps en temps, pensant que les toiles d'araignée sont désertées depuis longtemps.

Mais en fait il n’en n’est rien !! J’ai découvert avec effroi que des meurtres étaient toujours perpétrés sous nos yeux !! Aaaargh !

Le temps s’écoule doucement.

Un dernier fou rire au pied de l’église avec Maman.

Et nous rentrons sous le regard bienveillant de Saint-Eusèbe.

Ce fut une journée splendide, avec de nombreuses découvertes, parfois touchantes comme je les aime. Et avec, en prime, le bonheur d’avoir vécu tout cela avec Maman.

* Edit : Ma voisine de village, Sylvie, me signale dans l’oreillette que l’orchidée ferait plutôt partie de la famille des impatiens.
Et en effet, après quelques recherches sur la toile, j’ai trouvé son nom exact : la Balsamine de Balfour ou Impatiente des jardins.
Merci Sylvie !
.


7 commentaires:

Sylvie a dit…

Félicitation pour ce joli reportage.J'ai assisté à ta sortie comme si je t'avais accompagnée, tout y est. Si je peux me permettre, en ce qui concerne la fleur rose ce n'est pas une orchidée c'est une fleur qui fait partie de la famille des impatiens,j'en ai bcp dans mon jardin, elles repoussent toutes seules tous les ans. J'hésitais à aller visiter le Coudray mais tu m'as donné envie.Et Candes, nous aimons bcp y aller faire un petit tour le dimanche parfois. A bientôt, voisine et bonne soirée.

Beo a dit…

Merci pour la balade du dimanche! Les girouettes sont plus belles les unes que les autres!

Le sphinx colibri me visite toujours, mais moins souvent cette année on dirait :(

Thierry COQUELET a dit…

... Et voilà donc, en guise de conclusion, la réponse à ta devinette ! Sincèrement, je n'aurais jamais deviné...
Bravo pour ce reportage !

Cassiopée a dit…

Un arbre à girouettes
quelle bonne idée
si cela se faisait en série j'en offrirais bien à quelques personne de mon cru !!!

Stéphanie a dit…

- Sylvie > Chère voisine ;), bien entendu tu peux te le permettre, je t’en remercie d’ailleurs car je n’aime pas me tromper sur le nom des fleurs !
Coudray ne paie pas de mine quand on passe sur la nationale mais justement c’est certainement cela qui lui a permis de garder tout son charme.
- Beo > Mets de la lavande, tu verras tous les papillons l’année prochaine ! :)
- Thierry > Mais oui, une conclusion en forme de mouche :)
- Cassiopée > Prépare ton chéquier car une girouette « classique » tourne autour des 400 euros, alors un arbre entier ! ;op

puccannick a dit…

Quelle belle ballade et quelles belles photos!!
Merci <3

MAP a dit…

C'est magnifique ! Les girouettes offrent un monde vraiment magique de finesse, d'inventivité, de beauté ! Ton reportage lui aussi m'a permis de voyager. Tout m'a plu et intéressée. Un énorme BRAVO à toi !!!