03 février 2009

Du rififi chez les goldfinches

Les chardonnerets s’en donnent toujours à cœur joie avec les graines déposées sur la table du jardin et au sol.
Ils sont habituellement entre 8-10 à venir se ruer sur les graines diverses et surtout sur les cacahuètes.
Ils se ressemblent tous comme deux gouttes d’eau mais deux sortent tout de même du lot.
Il y a d’abord La Flèche, facilement reconnaissable avec sa plume en épi.

Il est souvent le premier à arriver.
D’abord repérer si les alentours sont "safe".

Encore un petit coup d’œil...

Ok, c’est bon !

Oula faut s’accrocher aujourd’hui, y’a du vent qui ébouriffe !

Ah, un pote arrive !

Tiens, j’ai l’impression d’avoir vu un gros minet.

Non, c'est la grainetière qui nous mitraille !

Eloignons-nous un p’tit moment !

Un peu de patience et les revoilà... 1, puis 2...

Puis 3...

Toute la clique arrive !

Mouwai, y a un peu trop de monde à mon goût sur mes cacahuètes...

Faisons un peu le ménage ! Allez, hop ! Du balai !

Mais tu vas laisser mon filet tranquille oui !

Et toi, tu crois que je ne t’ai pas vu derrière ?!

Mais c’est possible, ils ne lâcheront jamais ?

Ouf, enfin seul !

Hé, hé, hé, il ne m’a même pas repéré en dessous !

Le deuxième facile à identifier c’est Bouli. Une vraie petite boule de plumes.

Salut La Flèche ! Je peux un peu grignoter ?

Wouai, mais rapidos alors !

Bon, ça y est ?

Tu me rends la place maintenant.

Dans tes rêves ! Regarde derrière !

Pffft cette Flèche, vraiment pas partageur !

Tu l’as dit ! Y’a p’t être quelques miettes dans les pensées ?

Hey, Bouli, tu m’en passes un peu ?

Attention, il est de retour !

Bon, on va bien finir par trouver un arrangement...

Pendant que tout ce petit monde se cherche noise, la douce tourterelle turque grappille quelques miettes sous la table.

Pareil pour monsieur le merle noir toujours sur le qui-vive.

Le vent a soufflé quelques cacahuètes dans la pelouse mais elles ne sont pas perdues pour tout le monde.

Madame la pie s’en régale.

Les chardonnerets se sont calmés et permettent à une madame bruant de picorer.

Et même un verdier ose tenter sa chance sur le filet !

Puis soudain...
"Ben pourquoi ils sont partis les cui-cui ? "

"Allez, revenez !"

"Promis, je ne bouge pas... hum..."

.

6 commentaires:

Thierry COQUELET a dit…

Super reportage aux dialogues truculents ! Tu devrais te lancer dans le roman-photo animalier. :)

Anonyme a dit…

Hu hu, j'adore celle où il a le bec ouvert, on dirait vraiment qu'il vitupère !
Je crois que tous les moineaux sont du modèle "Bouli" dans mon jardin ^^

Stéphanie a dit…

- Thierry > C’est un peu comme les aquariums, je ne me lasse pas de les regarder et d’imaginer ce qu’ils se racontent.
- DDS > Huhuhu, ils se remplument :op

Anonyme a dit…

Tes photos sont vraiment superbes!!
Et d'ailleurs c'est marrant, tu as réussi à leur donner un super effet, surtout sur les dernières: on dirait que Gabbel est toute mince ;o))

Stéphanie a dit…

La peste > Mais Gabbel EST mince !
Un poule myope on aura tout vu !

RAINETTE (l'énigmatique) a dit…

Ton blog est vraiment devenu celui d'une photographe professionnelle ! Ph.Pr.......

Ah le Gabbel, heureusement qu'il est arrivé en retard le sacripant ! Mais qu'ils sont colorés les oiseaux par chez-vous ! Vraiment joulis !