Bon, la symétrie entre l’obélisque et les deux fontaines a quelque peu disparue mais c’est pratique !
Les pavés de Paris brillent sous les lampadaires qui annoncent le début de la soirée.
Les passants pressent le pas pour tenter d’éviter une nouvelle averse à venir.
Moi aussi, je me dépêche, j’ai rendez-vous.
Les bras croisés pour éviter que le vent ne s’engouffre dans ma gabardine, j’arrive dans le haut d’une rue qui m’est familière.
Est-ce possible qu’une rue bruxelloise soit ici ?
Pas le temps de se poser la question, je sonne à une maison cossue avec, soudain, un carton de pizza dans les mains.
Boulet m’ouvre la porte.
On dirait un italien avec sa petite taille, ses cheveux bruns coupés court et son bouc taillé au couteau.
Il prend la pizza et disparaît.
Seule, je monte trois marches de marbre blanc menant à un long couloir.
A ma gauche, l’entrée d’un grand salon croulant sous les livres, revues, dessins…un vrai capharnaüm.
Heureusement que le haut plafond haussmannien donne un peu de grandeur à la pièce.
Plus loin, dans le prolongement, une petite cuisine et entre les deux une table ronde.
Deux filles y sont assises, riant, jacassant, roucoulant comme deux adolescentes devant leur idole.
Mon cœur se serre. M’avait-il oubliée ?
Boulet s’approche et me murmure à l’oreille "Reviens dans une demi-heure, nous serons seuls".
J’ai des frissons… non, il n’a pas oublié.
Je sors.
Le soleil est à son zénith. J’ai faim.
Si mes souvenirs sont bons, il y a un Quick dans le bas de la rue, je pourrai peut-être y boire quelque chose en attendant.
Une demi-heure… une demi-heure qui, je le sais, me paraîtra un siècle.
Voilà, déjà plusieurs semaines que je mets par écrit mes rêves et je me suis dit qu’après tout pourquoi ne pas vous en faire profiter, histoire de rire un peu.
Inutile de tenter d’analyser la chose, Freud a déjà abandonné :-)
A noter que pour le premier que je vous livre, il a été rêvé il y a déjà plusieurs mois… donc le fait que je vais voir Boulet ce week-end au festival "Au cœur des Bulles" orchestré par Maître Fortu n’a aucun rapport... non, non, non.
2 commentaires:
J'aime beaucoup la transcription que tu as faite de ce rêve, avec un peu de BD dedans !
Et puis, c'est sûr, j'y vais aussi à Montreuil-Bellay !
Wouaiiiiiiiiiiii !!! :-))
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